Jean-Michel Vappereau
reprendra son enseignement hebdomadaire pour un cycle de six cours,
les mardis 20 et 27 janvier, et 3, 10,
17 et 24 février 2009
de 20h30 à 22h30,
dans les locaux de l'Institut Catholique de Paris.
au 21, rue d'Assas, 6ième arrondissement
de Paris, salle B28 (bâtiment B, 2ième étage)
arguments du cours : Des composés du noeuds (.pdf)
ou voir ci-dessous
Participation
aux frais de location de salle : 10 € par soirée
( Les cours sont gratuits par principe,
ceux qui souhaitent contribuer à la location de la salle peuvent le
faire en contactant un vecteur de l'association ).
Annonce de cours - premier trimestre 2009
Des composés du nœuds
Notre lecture du séminaire de Lacan intitulé : Le sinthome (Livre XXIII), nous conduit au constat d'une rupture fondamentale, même si elle parait très tardive aux lecteurs et auditeurs un peu pressés.
Où le symptôme
de Freud (réalité psychique, dit aussi Œdipe) devient le
sinthome de Lacan, son ancien système de production qui subsiste dans
le nouveau.
Impossible avant de distinguer
entre trauma (Urverdrang) et forclusion (psychose) dans leur relations
respectives au réel en jeu.
Avant de disposer de l'écriture
effective donnée dans ce séminaire du trou réel avec la
D.I. (la droite infinie à lire la dei) pour l'Urverdrang et
de la psychose paranoïaque de la personnalité avec le nœud
propre (le nœud Trèfle) par opposition au nœud Bo qui fait
structure.
La théorie des nœuds
propres, issue de ce séminaire, conçoit ces objets comme produits,
dans le sujet, par l'abolition d'une partie de chaînœuds (Bo (impropre)
+ Whitehead (hybride)], ceci rend la lisibilité impossible mais donne
lieu à la possibilité du traitement de la psychose discursive
par la reconquête, ce qui peut ne pas avoir lieu, de l'art de la lecture,
comme l'enseignement propre à chaque analyse freudienne.
Cette théorie nous
mène à proposer, à nos auditeurs, un exercice qu'ils
peuvent prendre à leur charge.
Énoncé de l'exercice préliminaire.
Les nœuds et les chaînes
sont exclusivement constitués, d'enlacements (entre 2 éléments
de corde) dont un seul type suffit à notre bonheur, et, de mouvements
nœuds qui se présentent selon trois types différents :
propre (1 élément de corde), hybride (2 éléments
de corde) ou impropre (3 éléments de corde).
Ceux-ci se composent diversement
pour former des nœuds.
L'exercice consiste à imaginer des cas différents les plus divers de cette composition.
Il y a deux sortes de cas
différents qui s'opposent à l'extrême :
-
Les cas disjoint selon que les mouvements nœuds sont employés séparément à la
hauteurs d'agrégats bien distincts de croisements.
-
Les cas superposés selon, au contraire, que les mouvements
nœuds sont employés successivement à la hauteurs
du même paquet de croisements.
2 trèfles
disjoints 2
trèfles superposés
1 Bo et
1 W disjoints 1
Bo et 1 W superposés
L'exercice consiste à imaginer des cas intermédiaires de compositions des divers types de mouvements entre ces cas les plus extrêmes.
Mais il y a plus. Avec les nœuds borroméens généralisés et fort généralisés *, qui offrent l'équivoque réelle de cas, encore plus extrêmes du côté superposés, produits en tant que le même nœud, par l'usage indistincts et inséparables des trois types de mouvements nœud empilés.